Quand on ne sait rien d’un artiste, il faut savoir chercher des indices. Pour Votum, il ne faut pas chercher bien loin. La liste des membres, ou plutôt leur nom, permet de supposer que le groupe est polonais. Bingo. Ensuite, la pochette de « Ktonic » est sombre, énigmatique et pas tape-à-l’oeil. En gros, ça ne ressemble pas à du metal extrême ni à du heavy metal. Encore gagné . Bon, on va s’arrêter là. Avec les pronostics, entendons-nous bien. Parce que laisser « Ktonic » là et passer son chemin serait pure folie. Bon, bien sûr, ce disque est très connoté. Inutile de le nier, Votum est très influencé par Anathema et Katatonia. On nage donc en plein océan gothic metal atmosphérique, et c’est assez délectable. Parce que c’est quand même super bien fait, il faut l’avouer. Tout y est : les guitares à la fois heavy et aériennes, la voix assurée mais rêveuse, les côtés progressifs sans être pompeux… On ne peut donc, une fois passées les 49 minutes de ce troisième albums qui en paraissent 10, qu’applaudir Votum, les féliciter de leur changement de vocaliste (même si on ne connaissait pas l’ancien), et leur assurer qu’il s’agit de leur meilleur album à ce jour, puisque c’est celui qui les a révélé à nous. Splendide !
Votum : Satellite