NUPHAR FEY : Serenity island

Quand elle est née, Nuphar (oui, il fallait que je la fasse) ne se prédestinait pas forcément au jazz. En fait, la musicienne d’origine israélienne aux doigts de Fey (j’vous promets que j’en ai plus après des foireuses comme ça) s’est d’abord intéressé au classique, et même à la world music (en particulier au flamenco et à la musique du moyen orient), à la musique de film. Et puis en tombant dans le jazz contemporain, elle s’est essayée à différentes formes et formes de jeu, avant de décider de se faire le pont entre classique, jazz et autres forme en trio. N’étant ni spécialiste classique et encore moins jazz, me voilà pourtant monté au créneau pour disséquer ce troisième opus de la demoiselle. Qu’y trouve-ton ? Bah, tout ce qu’il y a écrit plus haut pardi ! Le trio piano – contrebasse – batterie, c’est une formule qui me convient ; ça permet d’insuffler du groove par moment, des rythmiques proches du trip hop quand les mélodies s’y prêtent, de la délicatesse et de l’élégance la plupart du temps, en jeu feutré. Pas vraiment de traces des appétences world music de la jeune femme ici, ou alors pas assez franche pour que mon oreille peu aguerrie ne les perçoive. Ce qu’elle perçoit en revanche, c’est le talent fou de la dame pour installer des ambiances ni trop douces ni trop ouvertement jazz. J’apprécie l’attention, même si elle ne m’est pas du tout destinée, ou indirectement. Parce que ça me permets de pénétrer l’univers de Nuphar Fey à pas de loup, mais sans trop me sentir intrus dans le décor, et puis, finalement, d’y rester jusqu’au bout, et même avec un chouchou ; le très beau « Rainy mondays ». Sous le charme !

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