CALIBAN : Back from hell


« Back from hell », c’est pas un nom anodin. Le titre de ce dix-septième album des allemands de Caliban sonne un peu comme le « Back in black » d’AC/DC, comme un cri de victoire sur l’adversité, et pourquoi pas sur la scène. D’ailleurs, on retrouve trois featurings de luxe qui sonnent un peu comme une filiation, avec Fit For An Autopsy, Mental Cruelty et The Browning. De quoi aussi faire passer un message clair ; le groupe ne s’est pas calmé avec les années, et est encore prêt à montrer les crocs et même vous arracher un bout de carotide au passage. Bien sûr, Caliban a cédé aux gros riffs graves et interchangeables, aux breakdowns un peu faciles, mais ça n’entame pas à mon sens sa crédibilité ou son potentiel destructeur. Les dissonances et riffs puissants sont de sortie, la présence de la voix claire, l’incursion des mélodies et de passages indus ou plus atmo viennent assurer la variété. Cet album présente pas mal de très bons titres qu’on est à même d’apprécier autant sur scène que sur disque. La production est en béton, les passages électroniques s’imbriquent parfaitement à l’ensemble, et le chant clair amène encore du plus. Pourtant, curieusement, moi qui attendais beaucoup du featuring avec The Browning, c’est celui qui m’a le plus déçu des trois et l’un des titres où l’electro fait le moins d’incursions, alors que c’est un peu ce qu’on attendait. Heureusement, le reste est massif, agressif et parfois même jouissif : le thème général de la lutte contre soi-même et de la catharsis y prend tout son sens. Si le groupe se débarrassait de quelques automatismes et ajoutait un peu plus de subtilité, ce serait parfait !

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