WOVENHAND : Star treatment

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C’est brûlant de fièvre et sur un tempo soutenu qu’arrive le nouveau Woven Hand avec une « Come brave » qui n’entrera pas forcément dans les annales mais qui a le mérite de surprendre et entraîner vers ce qu’on devine être une chevauchée sauvage. Et si « Swaying reed » ralentit le tempo, mimant le cauchemar éveillé sous le soleil du désert, c’est pour mieux nous cueillir avec la limite gothabilly sur le couplet « The hired hand », premier titre mémorable du disque. Mais lorsque déboule la flamboyante « Crystal palace », on se rend compte que la précédente n’était qu’un tremplin ». David Eugène Edwards y est plus héroïque que jamais, et le terme country gothique, lui, paraît trop étriqué pour décrire ce qui nous est donné à entendre. Les volutes orientales de « Crook and flail » accentuent son côté hypnotique, « The quiver » peine à convaincre jusqu’à une cavalcade salvatrice, « All our waves » nous la rejoue épique et létal… « Star treatment » est un cheval fougueux et sauvage, et marque un cap dans la carrière du groupe, regagnant les galons rock d’une formation qui les avait un peu boudés. Cela en fait-il un disque imparable ? Après quelques écoutes, je suis encore partagé. Car si quelques titres sont remarquables, pas mal d’autres restent juste corrects. L’ambiance, elle, est là, sans équivoque. « Star treatment » est un disque avec une identité, qui se détache de celle de ses géniteurs au moment où j’écris. Mais il reste un peu trop grandiloquent et crâneur pour moi. Ah, jamais content, ces fans…

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