Musique de rue par excellence, le drum and brass (comprenez : musique de fanfare) vient occasionnellement nous faire un petit coucou via des zigotos de la trempe de Voodoo Love Orchestra, ensemble britannique dont ce « Inglorious technicolor » est le deuxième album studio. Bien entendu, retranscrire toute l’énergie et la folie d’un tel exercice dans des conditions « stériles » n’est pas chose aisée. Mais je dois dire que Voodoo Love Orchestra s’en tire plutôt très bien avec cet album qui fait la part belle aux ambiances latin jazz (comme souvent). Bon, j’émettrai une petite réserve sur la reprise du « Ghost town » des Specials, qu’on voit venir à des kilomètres, mais le reste est franchement bien fichu. Après, ça ne vaut pas un vrai spectacle live, ce qui explique ma note un peu frileuse, mais le temps d’une soirée à thème, ça peut largement faire illusion !