Les quatre membres de ce nouveau venu sur la scène garage ont beau arborer des mines joviales et détendues, ils n’en sont pas moins experts pour ce qui est de proposer des titres bien retords. Il faut dire aussi que The Surfing Magazines, c’est la réunion de têtes couronnées du genre en goguette. Voyez plutôt ; on a ici des membres de Slow Club (dont la fanbase compte un certain Daniel Radcliffe) et de The Wave Pictures (stakhanovistes souvent mis en lumière par la presse anglaise). Pas étonnant donc que cette nouvelle formation qui joue les compromis entre surf rock, garage, pop et rock indé) parvienne aussi facilement à nous tenir en haleine le long des 11 titres et 44 minutes de ce premier album plus que prometteur. Pourtant, c’est plus que circonspect que j’accueille « Sawdust in my eyes ». Celui-ci met environ une minute à démarrer, et finit de façon assez chaotique, mais convainc quand même. Mais bien moins que certains autres titres : l’instrumental « Peeping dom », la terrible « Summer », la mariachi – rockab « A fran escaped », , la pop groovy « Lines and shadows » et la finale « You could never come to me too soon ». Le reste surfe sur la même vague et reste très agréable. Alors si groove, twang et pop sont des termes qui ne vous choquent pas dans la même phrase, plongez !
The Surfing Magazines : Lines and shadows