Avec ce nom qui ferait fantasmer nos (hum) grands comiques nationaux tant il est promesse de jeux de mots truculents, The Pines pourrait être perçu comme un groupe comme un groupe de petits rigolos, ou juste un groupe à éviter. Ce serait dommage, car ces américains ont développé depuis leurs débuts un compromis vraiment passionnant et beau entre indie rock et folk rock / americana. Sans surprise, ce nouvel album (le cinquième pour être précis) reprend les ingrédients connus et les réarrange afin de proposer une sauce toujours aussi succulente. « Aerial oceans » introduit l’album de façon très classique et classieuse, et c’est parti pour 41 minutes de douceur non dénuées de (petites) surprises. On pourra citer l’intermède instrumental « Lost nation » et ses accents électro, « Here » et ses faux airs de gospel country, et le très particulier final « Time dreams » qui mélange spoken word, folk, world music et pop progressive. Et mis à part cette dernière qui a tendance à s’étirer un peu trop, cet album présente assez de qualités pour vous faire chavirer. On pourrait le comparer à un Logh né aux USA, mais ça resterait obscur pour la plupart d’entre-vous. Alors vous n’avez pas vraiment d’autre alternative ; il vous faudra l’écouter !
by Dyvvlad
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