Précédé du terrible single « This machine », toujours aussi mélodiquement ravageur, The Anix revient à la charge pour un sixième album que j’espère aussi bon que son grand frère. « Race to nowhere » lance les hostilités ; il s’agit d’une intro qui fait la part belle aux sonorités électro, et invite une ligne de chant courte et emphatique. Un tremplin vers « Fight the future » et son magnifique refrain mélancolique. Je ferai l’impasse sur « This machine » dont j’ai déjà dit tout le bien que j’en pensais. « Open fire » ressort les guitares, toujours aussi doué pour les mélodies. Et puis suivent « Black space », « Come back down », « Ghost », « Overdrive », « Intercharger ». Toutes se ressemblent, mais elles sont toutes excellentes. « Clouds » se permet une pause instrumentale bienvenue entre deux moments d’émotion. Et c’est reparti de plus belle jusqu’au dénouement, même si je suis un peu moins convaincu par la un peu trop rythmique et pas assez chanson « Make me forget » et l’instrumental ambiant final « Strategy X » qui n’apportent pas grand-chose à l’oeuvre et nous laissent une goût d’inachevé dans la bouche. Dommage car comme d’habitude The Anix signe des chansons splendides, portées par des mélodies imparables, et chargées d’une puissance et d’une émotion palpables. Alors ok, on peu juste voir ça comme un bon electro goth pop débité de façon machinale par un gars qui a trouvé la bonne formule, mais bordel que c’est bon !
The Anix : This machines
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