SPIRITWORLD : Deathwestern

Ah ah, des cowboys, des monstres, une ambiance western, du gros metal ! Il n’en a pas fallu plus, en fait, que la pochette de ce deuxième album des américains pour me donner envie d’y jeter une oreille. L’intro très western ne m’a pas surpris du tout, mais je ne m’attendais pas vraiment à la déflagration de violence du morceau-titre qui a suivi. Point de country gothique à la Ghoultown comme je m’y attendais, mais un pas-très-subtil-mais-monstrueux mélange de metalcore et de old thrash / speed à la Slayer. Une mixture qui produit l’effet d’une course-poursuite à notre désavantage, les chiens de l’enfer aux basques, prêts à nous déchiqueter sur place. Je ne sais pas vraiment ce qui est arrivé à Spiritworld, qui au départ se formait dans un esprit country / punk et dans l’idée de revendiquer pour les native americans, mais pour avoir un peu écouté ce que le groupe produisait auparavant, je peux dire que ça lui a fait du bien. Certes, le riffing et les soli sont très typés Slayer, certes l’agression constante, les structures et les ingrédients du thrashcore, on les connaît aussi depuis quelques années, notamment grâce à la doublette Sepultura / Soulfly auquel le combo fait penser aussi. Oui, l’originalité n’est pas forcément au rendez-vous ici. Et oui aussi, on aurait, en tout cas moi, apprécié bien plus d’incursions de sonorités neo country, ou de gimmicks westerns (bruitages, samples…), ce qui aurait vraiment installé Spiritworld dans cette thématique à tous les niveaux. Je dis « à tous les niveaux », car les thèmes et textes des titres sont basés sur des nouvelles d’horreur écrites par le leader Stu Folsom, et les vidéos (très cool) en sont l’illustration. En effet, hormis quelques intros et passages, « Deathwestern » aurait aussi bien pu être un concept album sur la gestion des cimetières municipaux, on y aurait vu que du feu (je suis assez fière de celle-ci). Alors, en fin de compte, on a quoi ? Un disque chargé de titres avec des points communs :

1/ ils se ressemblent beaucoup, on ne va pas se mentir

2/ ils s’inspirent de thèmes et genres universels

3/ ils tabassent tous sans exception

Pas besoin de beaucoup réfléchir donc ; « Deathwestern » est un carton !

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Paroles de l’album

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