Dans la grandissante famille des chanteurs beaux gosses pratiquant la pop folk pleine de feeling et néanmoins très radio-friendly, Joshua Radin se pose en tant que vieux de la vieille, lui qui a déjà cinq albums à son actif. Pour ceux qui suivent, « Onward and sideways » est donc le sixième album de ce natif de l’Ohio. L’occasion pour moi, qui n’ai jamais eu l’occasion d’écouter sa musique, de voir s’il est autre chose qu’une belle gueule et qu’un nom rigolo. D’entrée de jeu, « We’ll keep running forever » transporte par sa douceur et sa sensibilité. Josh (on est entre nous, un peu de familiarité ne fera pas de mal) a un joli brin de voix, ce qui est plutôt souhaitable quand on pratique un style principalement axé sur l’acoustique. Si je voulais la comparer, je parlerais volontiers de Mark Daumail de Cocoon, au timbre et à la diction assez proches. On pourrait faire pire ! Par contre, je vais tout de suite calmer les fans du groupe clermontois, ce nouvel album est beaucoup moins flamboyant, beaucoup plus simple et posé qu’un « Where the oceans end ». Ce qui ne l’empêche pas d’être recommandable, mais ce qui le rend un peu trop « gentillet » et homogène à mon goût, malgré quelques beaux moments. Pas mal.
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