Amis du bon goût, bonsoir. Le Comte du Cul s’acharne depuis 2001 à inculquer aux enfants des vérités pas forcément bonnes à dire, à compter à son public des histoires absurdes et cruelles. Ici nous parlons du premier album du bonhomme, où l’influence principale du Comte, à savoir Blair, dégueule de chaque note et chaque mot. Un peu trop ? Peut être. Mais concrètement, depuis 1995, le monde musical n’a plus rien connu de similaire, à part Didier Super dans une certaine mesure. Alors ne boudons pas notre plaisir, et délectons-nous de ces quinze chansons où la bêtise, la méchanceté et la mauvaise foi ont droit de cité. Le Comte du Cul abhorre mollement la société, dénonce tendrement ses travers, se rebelle paresseusement, et assume. Religion, chômage, santé, politique, les sujets sont divers et (a)variés, mais le point de vue est unique, le texte monstrueusement drôle !