Après avoir parlé du dernier et vanté les qualités de cet album éponyme, il fallait bien que je m’attelle à réparer l’injustice qui lui est faite de ne pas figurer en bonne et due forme dans ces pages ! Le voici donc, ce « Hundreds » premier du nom, celui par qui le culte arrive. Un frère, une sœur, pas beaucoup de possibilités, mais pas mal de talent pour composer un trip-hop à la fois accrocheur et malin, puisque celui-ci va puiser dans la pop son architecture et dans l’electro plus générique ses sonorités. Un trip-hop non bristolien, plus lumineux et léger (malgré un artwork qui laisse à penser tout le contraire), ne reniant en aucun cas son côté mélancolique, mais l’amenant de façon plus pondérée et progressive. Un bien bel album, d’autant plus pour une première œuvre, qui malgré quelques titres un peu trop classiques tire facilement son épingle du jeu à l’époque, et conserve un charme certain aujourd’hui.
Hundreds : I love my harbour