Connaissant déjà un certain succès dans leur contrée d’origine, la Norvège, Highasakite nous parvient, les bras chargés d’une electro-pop qu’on nous promet bien calibrée. Ça commence d’ailleurs très bien avec « My name is liar » pas du tout marquée eighties mais résolument moderne, originale et dansante, presque tribale. « Samurai swords » se fait plus pop / r&b, plus radio-friendly, mais se débrouille assez bien. « Someone who’ll get it » et les suivants suivent le même chemin : une pop indie electro complexe et exploratoire avec un chant souvent traité de manière chorale, qui par le fait a quelque chose d’exotique, version insulaire. Toutefois, tout n’est pas parfait sur ce troisième album ; l’originalité du traitement ne suffit pas toujours à combler le manque d’impact des mélodies. C’est vraiment dommage, car on aimerait tant succomber à cette pop originale et rythmique, qui s’éloigne des sentiers battus pour présenter un vrai univers personnel, difficilement qualifiable autrement que par le nom choisi par ses créateurs ! Reste un disque très correct, mais dont les trois premiers titres constituent hélas les trois plus belles réussites.
Highasakite : Someone who’ll get it