TWICE A MAN : On the other side of the mirror

Il y a cinq ans (déjà?), je faisais connaissance avec les suédois de Twice A Man, héros de l’electro pop bien dark pas forcément très populaires par chez nous, mais reconnus et adulés chez eux (et probablement ailleurs). C’était avec l’album « Presence ». Quelques années plus tard, je reçois leur nouvel album. Et je m’attends à y trouver à peu près la même chose. Bon, ok, j’ai raté « Cocoon » l’an dernier, qui n’avait pas grand-chose à voir avec ce disque. Le groupe ne s’est d’ailleurs pas rappelé à mon bon souvenir pour cet album plus ambiant et expérimental. Mais il l’a fait pour « On the other side of the mirror ». Et je l’en remercie. Effectivement, les six titres de ce, hum, beaucoup-ième album sont assez proches de ce que j’ai déjà pu découvrir ; un chant grave et affecté posé sur un lit d’une electro pop assez sombre, tantôt énergique tantôt mid-tempo, et souvent agrémentée des choeurs féminins de Karin My. Ce disque voit revenir au bercail Jocke Söderquist, parti il y a une bonne vingtaine d’années pour des raisons qui n’appartiennent qu’à lui (habile stratagème pour masquer ma méconnaissance totale du sujet, n’est-ce pas ?). Encore une fois, Twice A Man signe une oeuvre qui ne trahit pas son grand âge, assez marquée par un style certes pas forcément dans l’air du temps mais qui ne paraît pas dépassé pour autant, même si les accents vocaux sonnent parfois un peu trop eighties à mon goût. Globalement, “On the other side of the mirror” se place en droite lignée de ses grands frères, avec toutefois des titres globalement moins technoïdes et moins accrocheurs, plus dans l’introspection, ce qui me fait, pour l’instant, préférer “Presence” même s’il y a ici de très bons moments.

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