Le trio suédois Eskobar nous arrive du froid avec un pop rock rappelant parfois leurs voisins Kent, l’énergie en moins. Car, sorti de quelques titres (« Why London ? », « Snowman ») aux effets de manche sympathiques, on s’ennuie ferme. Ça, c’est sûr, le froid, ça engourdit les membres, et parfois même l’esprit. Le pire c’est qu’ils ne doivent pas s’en rendre compte, ces jeunes damoiseaux ! Sont-ils persuadés de produire une musique onirique, d’une douceur fœtale cotonneuse ? Jouent-ils uniquement pour se faire plaisir entre deux siestes ? Sont-ils les émissaires d’une organisation secrète ayant pour but de nous dérober durant notre sommeil ? Quoi qu’il en soit, malgré les efforts développés et la présence de Heather Nova sur un titre, l’entreprise ne sauve pas l’auditeur de la lassitude et de l’ennui au bout des 16 titres (pour la version bonus qui n’est guère plus reluisante).
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