Voilà quelques temps que ce troisième opus du groupe américain est annoncé, et j’avoue que, poussé par un souvenir peut-être surfait de ma précédente rencontre avec les Ephemerals, je l’attendais avec impatience. Et si vous vous demandez pourquoi, écoutez donc « The beggining », premier vrai titre de ce disque ; on y retrouve la soul jazzy veloutée qui m’avait retourné sur « Chasin ghosts ». Mais comme sur le précédent, on ne s’attarde jamais sur un style, on bivouaque sur le vaste territoire de la black music, et parfois même au-delà. Un peu plus funky et jazzy que par le passé, ce « Egg tooth » se montre aussi confortable à l’écoute, aussi délassant et classe. Et je suis heureux d’y retrouver la voix si particulière de Wolf, qui était vraiment né pour chanter de la soul. Ceci dit, comme je suis un gros difficile et surtout pas un garçon très funky, j’apprécie l’ensemble du disque mais dans le détail c’est vraiment les titres les plus mellow qui me branchent le plus : le déjà cité « The beginning » et sa fin psyché, « The omnilogue », et « If love is holding me back » sont pour moi trois sommets de l’album. Et en guise de quatrième, l’énergique (limite rock) « Get reborn », pure pépite soul-funk. Bref, ce nouvel opus remplit largement le cahier des charges !
Ephemerals : Astraea