Je n’ai jamais été client de la musique de Angus et Julia Stone. Ce qui ne m’empêche pas de prêter l’oreille à l’évolution du groupe, et de vouloir tester cette échappée d’Angus pour un style plus pop folk psyché. « Rose pink cadillac », le disque, sonne comme son titre ; frais, cool, feel good. C’est du moins ce qu’on ressent à son lancement. Et puis, subrepticement, avec « Howl with me », il change de positionnement. Plus répétitif, plus personnel et expérimental, un peu moins pop : le voici le psychédélisme promis. Arrive « Stingray Pete », le premier single de l’album, qui installe une ambiance plus neo western qui va assez bien à la formation. « Sailor’s delight » redescend d’un cran, avec sa mélodie un peu limitée. Par la suite, Dope Lemon confirme son côté laid back et son amour pour un style sixties – seventies cool et sans prétention. Maintenant, est-ce que celui-ci me correspond plus que le groupe principal d’Angus Young ? Non. Enfin, plus exactement, certains passages du disque font le job pour moi, mais ils sont vraiment une poignée ; « Stingray pete », « God’s machete », « Shadows in the moonlight », « Rose pink cadillac ». Et si je peux tout à fait concevoir que le reste puisse trouver son public, non, « Rose pink cadillac » n’est (toujours) pas le disque qui me transporte, et il faut me rendre à l’évidence ; Angus, nous sommes incompatibles musicalement.
