Cette fois, le duo canadien n’a pas attendu 10 piges pour nous sortir la suite de « The physical world » : tant mieux. Ceci dit, ce (relativement) court laps de temps entre deux opus (trois ans quand même) a-t-il été mis à profit pour composer des titres aussi réussis que sur l’opus précédent ? Eh bien… Oui. Dès « Nomad », on retrouve ce mélange de riffs velus, de voix androgyne et de mélodies pop. Je le disais en 2014, j’aurais aimé un peu plus d’éléments électro au sein de « The physical world ». Je ne suis pas mieux servi ici, même si je trouve les ambiances plus variées qu’à l’accoutumée. C’est plutôt une bonne nouvelle, même si le groupe tombe parfois dans des travers déjà connus, celui de la répétitivité en particulier, qui plombe complètement certains titres (« Statues » par exemple). Mais rassurez-vous, ce disque est, comme les précédents, une tuerie dans son ensemble. Le groupe y creuse son sillon, et s’il montre certes ses limites en terme de créativité, ce serait mentir que dire qu’on ne s’en contente pas ; combien on paierait pour avoir un disque peuplé de « NVR 4EVR» ? Death From Above 1979 ne se prend pas la tête, et on fera avec ; il procure un plaisir immédiat et régressif, celui du bon gros rock qui tâche. Moi, ça me va !
Death From Above 1979 : Never swim alone
Death From Above 1979 : Freeze me