
Il y a très, très peu de raisons justifiant que je m’intéresse à un disque de candidat de télé-crochet ou équivalent. L’une d’elles, c’est l’origine belge de l’artiste. Blanche, donc, est belge. Elle a participé à la cinquième saison de The Voice Belgique, avant de représenter son pays à l’eurovision et de se faire remarquer au niveau international. La voici aujourd’hui avec un deuxième album, et toujours dans la même mouvance ; celle d’une electro pop mélancolique et dansante à la fois, portée par une voix pas forcément dans les standards de ce qu’on entend sur les ondes, mais porteuse d’un certain charme. Bon, j’avoue que ce réveil vient sur le tard. Je connais la chanson qui a fait le renom de Blanche, « City lights », et qui a été pas mal diffusée sur les ondes des très bonnes radios belges par la suite, mais je n’ai à l’époque pas été plus loin. Bah, au moins, je peux comparer cette suite à quelque chose. Stooooop ! Vous alliez appuyer sur « play » ? Alors je ne saurais que trop vous conseiller de zapper totalement l’intro absolument inutile et même contre-productive de ce disque, et démarrer par le morceau-titre. Pas vraiment de surprise au sein de celui-ci, ni des autres d’ailleurs ; on retrouve cette musique élégante et grave, orchestrée mais employant aussi des éléments plus modernes et électroniques. Il faut savoir que « Empire » a vraiment été conçu comme un album ; ça n’a l’air de rien, mais il se déroule donc comme un tout avec un début et une fin, une logique propre. Et c’est une attention appréciable, agréable. Ce disque se,montre au final un peu trop répétitif, mais son homogénéité, non seulement dans l’orchestration, mais surtout dans la qualité de composition, est une qualité non négligeable.