Huitième album pour l’ambassadeur américain de l’ebm / futurepop Assemblage 23. Non pas que cette sortie représente une avancée quelconque, ou une date marquante pour l’avancée de la musique. Ah, mais je suis méchant, et Tom Shear, seul responsable, ne le mérite pas. C’est certain, « Endure » est loin d’être un modèle d’originalité. Il est même assez interchangeable avec les autres albums du pseudo-combo. Mais il ne cache pas son jeu. Et dans son genre ultra codifié et fermé, il s’avère être imparable. Chaque titre contient une mélodie qui mord et ne lâche pas le cortex. La voix de Tom est parfaite, la structure des chansons est un savant dosage de couplet, pont, refrain et digression. Les sonorités sont impeccables, parfait mélange entre electro-pop et electro-dark, dansant et décadent sans en faire des tonnes. Clairement le genre de disque qui peut être appréhendé par un public large, entre ta mère fan de Depeche Mode et ton cousin gothique. Typiquement le genre de skeud qui me pose problème. Parce que bon mais un poil creux. Bah, une fois de temps en temps, ça fait pas de mal !