MOTUS TENEBRAE : Deathrising

Motus-Tenebrae-cover

La bio du groupe italien nous vend du rêve. Elle nous présente Motus Tenebrae comme un compromis entre Paradise Lost, My Dying Bride et un peu de Type O Negative, le tout avec une personnalité forte. Oh, je n’ai pas à en vouloir à la personne qui a écrit ça, c’est son boulot de nous appâter. Mais je dois aussi vous prévenir ; c’est du flan. Oui, on se situe en territoire gothic metal, avec une pointe de doom death, mais si le groupe a un talent, c’est surtout celui de faire du Paradise Lost période « Draconian times » / « One second » aussi bien que l’original. Comment ? Est-ce que ça a un intérêt ? Et bien…Oui. Parce que si ça n’est pas du tout original, si c’est très très référentiel, c’est aussi très très bien fait. Ce n’est peut-être pas ce que le groupe ou le label voudraient que je dise, mais je préfère être honnête avec vous. « Deathrising » n’apporte rien de neuf, mais c’est quand même un disque qui pourrait avoir été écrit de A à Z par le groupe de Greg Mackintosh et Nick Holmes. Des guitares au chant en passant par les grosses rythmiques, c’est bluffant. Et comme le groupe anglais n’a jamais vraiment déçu, ceux qui l’apprécient (et ils sont nombreux) seraient bien avisés de se ruer sur les onze titres de ce cinquième album (ben oui, quand même) qui méritent une attention toute particulière et un soutien sans faille.

Site officiel
Motus Tenebrae : Deathrising

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *