Troisième album pour les Pennsylvaniens de Creepoid. Voix détachée, triturations soniques, sonorités distordues, pesanteur rythmique transformant l’espace sonore en étuve, et une certaine idée, tordue mais tout aussi valable, de la pop song : le groupe nous la joue noisy pop, rock alternatif, shoegaze, pop indé, ou plutôt un peu de tout ça à la fois, et le condense en 11 titres assez bien calibrés même si la lassitude prend parfois le dessus. « Cemetary highrise slum » est l’un de ces bons petits disques dont on extraira deux ou trois petites pépites (l’introductif « American smile », « Fingernails », « Dried out »), et dont on appréciera plus ou moins le reste. Le genre de bon disque qu’on aimera réécouter de temps à autres, mais qu’on oubliera volontiers dans l’intervalle. Bon, mais pas indispensable.
Creepoid : Dried out







