Le précédent album du collectif Gangstagrass m’avait certes surpris, mais pas retourné non plus. Sympathique mélange de hip hop et bluegrass, il arpentait des terres déjà battues séparément, mais très rarement simultanément, sans pour autant se montrer beaucoup plus original que le mélange ainsi promis, une juxtaposition habile mais manquant de piquant. Depuis, j’ai visionné cinq saisons de la très bonne série Justified, et j’ai donc été bercé à leur « Long hard times to come » (présent ici d’ailleurs) plus que de raison, et donc devrais être plus sensibilisé à leur art. Mais à l’écoute de ce cinquième album, s’il y a toujours du plaisir, mais pas l’étincelle qui change tout et fait passer un disque juste sympa à une œuvre marquante. Logique, puisque la formule n’a pas changé d’un iota depuis la dernière fois… Un immobilisme décevant.
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