Le stoner et le sludge ont le vent en poupe, et on ne va pas s’en plaindre. Pour autant, voir débarquer un nouveau disque du genre tous les 3 matins, j’ai bien peur que ça devienne lassant à force. Vous me direz ; « rien ne t’oblige à les écouter, dugland ! ». Et vous aurez raison (sauf pour le dernier mot, faut quand même pas pousser). Mais bon, quand même, ça devient compliqué pour les auditeurs et les groupes eux-mêmes de (se) différencier, de trouver le gimmick, l’atout qui change tout. Prenons le cas des américains de Wizard Rifle. Ces gars aiment se déguiser de façon excentrique, et se définissent comme psyché / doom / stoner / noise. Bon, ok, ça part bien. Et on doit reconnaître que l’analyse du résultat donne à voir chaque élément. Ce qui ne veut pas dire que ce soit satisfaisant. Ce deuxième album de 5 titres se veut foisonnant d’idées et percutant, pour moi il est brouillon et bruyant. Peut-être est-ce ce chant qui n’en est pas vraiment un qui me dérange ? Ou ce côté sauvage, chaotique, privilégiant les rythmiques bûcheronnes, la superposition et l’accumulation de riffs à une once de mélodie ? Je ne sais pas, mais en tout cas aucun titre ne fonctionne. Même ce petit côté techno thrash meets heavy metal à la Psychotic Waltz me révulse. Allez, suivant !
by Dyvvlad
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