Dans le milieu thrash, il y a plusieurs écoles. Celle, exigeante et quasi-scientifique, du thrash technique, appliqué, stratosphérique. Et puis celle de Toxic Holocaust, pour qui le thrash se doit d’être rapide, simple et direct. Alors certes, il n’y a rien ici de bien exceptionnel ; rien que des riffs archi-entendus (mais bien troussés quand même), une voix thrash-death bien punk (à la limite du crust), un rythme binaire sans grande variété, un artwork ultra-classique… Il faut dire qu’avec le rythme de sortie qu’il s’impose, Joel Grind, maître à penser du groupe, ne peut pas vraiment prendre le temps de composer des symphonies. Alors nous revoilà donc avec un autre disque de Toxic Holocaust, court, violent et intense. Les fans adoreront (sinon ils ne seraient plus fans depuis le deuxième opus), les autres taperont du pied en headbanguant ou…s’ennuieront ferme. Coucou, je suis là ! Allez, next.