AGE OF APOCALYPSE: In oblivion


Si le groupe a été repéré par le biais de son disque précédent « Grim wisdom », moi c’est avec ce deuxième album que je découvre les new yorkais. Et je suis assez étonné de ce que j’y trouve. « Mortal coil » introduit une influence que je n’attendais plus en 2025 : Life Of Agony. Clairement, la voix de Dylan Kaplowitz est parfois assez bluffante de ressemblance avec celle de Keith Caputo à l’époque. Et puisqu’on en parle, musicalement, il y a bien quelque chose aussi. « In oblivion » peut très bien être considéré comme un héritier du crossover hardcore doom thrash. Il y a quelque chose de brutal, de malaisant, mais aussi de très original ici. Et oui, c’est vrai, ça sonne aussi assez rétro, puisque les éléments thrash sont quand même bien en avant. J’y entends aussi un côté Crowbar. Le mélange de tout ça est détonnant et interroge. On écoute le disque, assez vite d’ailleurs (26 minutes au compteur), et une fois arrivé à la fin, on se dit que c’était cool, mais on a encore du mal à analyser. Alors on se le repasse, et on se dit que quand même, ça ressemble vachement à Life Of Agony. Mais que oui, ça fonctionne vraiment. Avec quelque chose de gênant, de bizarre quand même, parce que ce positionnement entre plusieurs genres et plusieurs ambiances est aussi original qu’improbable. Ceci dit, être chamboulé et questionné en profondeur par un album, c’est une expérience que j’adore vivre, et qui justifie totalement l’existence d’un disque comme ça, dont je ne saurai que trop conseiller l’écoute.

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Paroles de l’album

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