THE LOVECRAFT SEXTET : In memoriam

Le darkjazz est un microcosme, et il n’est donc pas étonnant de croiser les mêmes trognes derrière les manettes de plusieurs projets liés au genre. The Lovecraft Sextet est une création de Jason Köhnen, déjà derrière The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble, The Mount Fuji Doomjazz Corporation, The Thing With Five Eyes (et plein d’autres que je ne connais pas). Sur ce nouveau projet, le néerlandais s’est mis en tête de marier le dark jazz à la musique classique sacrée. On y retrouvera donc du chant d’Opéra comme sur la surprenante mais très logique « Funebre macabre (vocalis) » et des choeurs type chant grégorien sur l’excellente « De mysteriis (vocalis) ». Alors on pourrait reprocher à ce premier opus de se montrer un peu pingre en contenu, puisque, en fait, il est composé principalement de deux thèmes distincts déclinés à chaque fois de trois manières différentes ; avec chant (vocalis), façon dark jazz plus classique (musicorum) puis façon ambiant (ambientum). Certes, chacune des trois versions est très réussie et toutes ont une personnalité et une musicalité propres, donc ça passe très bien, et on a jamais l’impression de s’être fait voler. Mais quand même, on reste un peu frustrés à la fin de la galette, et avoir droit à deux ou trois titres en sus, d’autant plus que le concept de base est vraiment excellent, n’aurait pas été boudé. Il ne reste plus qu’à espérer que la suite se fera attendre moins longtemps que le réveil des grands anciens !

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