Et de trois pour les franciliens de Spektr. Le groupe a en quelques années développé un univers black metal post apocalyptique à la fois effrayant et extrêmement intelligent mélodiquement parlant. Futuriste et expérimental, « The art to disappear » poursuit le voyage sur la même lancée que « Cypher ». De passages ambient franchement étouffants en riffs black crus bordés de nappes cauchemardesques, de beats electro-black en ambiances post rock brumeuses, les neufs titres de ce troisième album vont encore un peu plus loin. Riffs plus mélodiques, différences plus marquées, ce disque privilégie l’efficacité tout en confirmant sa décision de s’installer durablement dans une créativité débridée. Et vas-y donc que j’exploite mes influences jazz « sur le dernier titre de l’album, unique et multiple. Peut-être plus simple mais en tout cas mieux maîtrisé, « The art to disappear » fonctionne parfaitement, et on ne peut qu’être subjugué par des titres comme « That day will definitely come » (mon préféré) ou « Through the darkness of future past ». En fait, pour résumer ce disque, on peut prendre le titre de celui des congolais Staff Benda Bilili ; « très très fort ».
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