A l’étroit au sein de Velvet Revolver, Slash nous offre ici un vrai premier album solo. Certes, Snakepit était sa bête, mais il s’agissait d’un groupe. Ici, il se paie le luxe d’appeler à la rescousse quelques amis pour habiller vocalement ses titres : Ozzy, Ian Astbury, Fergie, Chris Cornell, Lemmy… Le résultat, c’est un rock passe-partout, du pur AOR (adult oriented rock) comme l’appellent les américains. Rien de désagréable, du groove, des riffs, des refrains… Mais rien de mémorable non plus. Un peu l’image qu’on se fait du rock de routiers et de bikers du pays de l’oncle Sam, en fait. La question est ; en attendait-on vraiment plus ?
Slash : By the sword
Related Posts
- 10000Au bout de combien de temps le fan transi qui attend fébrilement le nouveau disque de ses idoles n'en a-t-il finalement plus rien à battre ? C'est un peu la question sous-jacente de ce « Chinese Democracy », sixième album d'un groupe énorme il y a quinze ans mais qui, à force…
- 10000Je ne suis ni mélancolique de l'époque Guns n' Roses ni fan ultime du genre, mais je dois dire que le premier album de Velvet Revolver (soit le supergroupe formé par les Guns sans Axl mais avec un chanteur de choc en la personne de Scott Weiland, ex-Stone Temple Pilots)…
- 10000Quatorzième album pour monsieur Beck, l’infatigable guitar-hero. Pour ce nouvel opus, Jeff a inclus dans son art une bonne dose d’électronique, sans pour autant dénaturer son jeu le moins du monde. Inventif, technique, le guitariste fusionne à tout va, renforçant au cours des années (décennies devrait-on dire, quatre au bas…