En tant que grand fan de Septicflesh (quelle que soit son incarnation, le groupe ne m’a jamais déçu), je guettais le jour de la sortie de ce nouvel et neuvième album des grecs. Comme toujours, on trouvera sur Titan des éléments nouveaux qui font progresser le style vers encore plus de complexité et un équilibre encore plus millimétré entre brutalité et émotion. Parties orchestrales encore plus grandioses, chœurs enfantins renforçant les contrastes et chant clair viennent ainsi donner encore plus de relief à des titres déjà d’une profondeur vertigineuse. Moins direct que « The great mass », s’appuyant plus sur la capacité du combo à développer des ambiances étranges et malsaines et les contrebalancer avec des parties cinématographiques et/ou épiques (la fin de « Confessions of a serial killer » en est un exemple édifiant) ce nouvel opus n’en est pas moins un événement metal inratable. Inutile de tergiverser, Septicflesh a encore accouché d’une montagne, et reste indétrônable rayon (dark) metal orchestral. L’orchestre philharmonique de Prague donne encore le meilleur de lui-même, les arrangements et la production sont juste énormes, tout est parfait et on se demande comme à la fin de chaque album ces dernières années comment le groupe pourra faire mieux. Et à chaque nouvelle sortie, il y parvient pourtant. Que dire de plus ? Foncez, ce disque est extraordinaire !
by Dyvvlad
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