SAM LEE : Songdreaming

Sam Lee est l’un des représentants de la folk britannique traditionnelle. Je ne connaissais pas son nom ni sa musique avant aujourd’hui. Et aujourd’hui je me demande comment j’ai pu vivre sans. Ok, alors on ne s’excite pas non plus : là, j’ai juste lancé l’écoute et découvert « Bushes and briars ». Mais je sens qu’il se passe vraiment quelque chose. Sam Lee a un nom passe-partout, une voix typique, un style qu’on pourrait imaginer sans problème dans une série comme Outlander. Il y a ici quelque chose de magique à l’oeuvre ; une sobriété qui se charge petit à petit d’une luxuriance d’éléments, à en devenir vertigineuse. « Meeting is a pleasant place » sonne également très tradi, mais on y décèle plus directement une propension à « aller voir ailleurs ». Il y a ici une guitare électrique, et plein de petits éléments exogènes qui rendent ce titre bien plus original que ce à quoi on aurait pu s’attendre. « Mc Crimmon » se fait un peu plus jazzy et aventureux encore, mais je n’apprécie pas celui-ci. Heureusement « Leaves of life » qui vient le remplacer va, avec son côté mystérieux et sombre, raviver mon intérêt. « Green mossy banks » est un peu trop classique pour moi, mais « Aye walking oh » renoue avec l’aspect le plus chamanique de la musique de Sam Lee. Celui-ci a en effet traversé les paysages anglais pour trouver l’inspiration et communier avec la nature. Comme elle, il bâtit des moments privilégiés qui mettent un temps certain à se révéler. Ainsi, on peut parfois être frustré de leur long développement, et regretter aussi le fait que certaines lignes mélodiques puissent se ressembler. Mais pour autant, n’en doutez pas ; on a ici un superbe album de folk, avec un dosage assez optimal entre tradition et modernité.

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