Je ne vais pas bouder mon plaisir ; trouver un artiste hip-hop original et ricain, c’est rare et d’autant plus appréciable. Sadistik, donc, est un (autre) jeune blanc-bec qui chante son mal-être au travers d’un hip-hop electro volontiers sombre et mid-tempo. Le flow du bonhomme fluctue entre cool et rapide, mais rien ici ne se situe en territoire hardcore ou grime. En tout cas rien qui ne vienne directement de Sadistik, mais on retrouve Tech N9ne et quelques autres que je ne connais pas sur ce quatrième opus. Déjà positivement remarqué sur son précédent disque, Sadistik livre ici une oeuvre honnête et d’une qualité assez impressionnante, même si on dénombre quelques titres un peu plus faiblards. Mais rien qui ne puisse vraiment gâcher le bonheur simple d’une jolie découverte.
Sadistik : 1984