1-2, 1-2, test. Oui, ceci est un test. Parce que les américains ne m’arrachent hélas plus que des bâillements gênés depuis plusieurs années. Pourtant, me voici, prêt à me faire soûler à mort. Alors pourquoi ? Masochisme ? Stupidité ? Un peu des deux je pense. Bon. « The getaway », donc, déboule toutes griffes… Ah, ben non. Mid-tempo plan-plan, le titre d’introduction satisfera les moins exigeants. Heureusement, le groovy et tranquille « Dark necessities » rehausse le niveau. Oh, ça reste gentillet, mais il y a un gros mieux. « We turn red » me replonge dans un embarras certain. Plouf. « The longest wave » n’est pas loin derrière. Je m’ennuie. « Goodbye angels » tente de faire renaître l’excitation en ré-insufflant du rythme, et y parvient assez bien. Mais « Sick love » et « Go robot » torpillent rapidement ses efforts. « Feasting on the flowers » est inoffensif, « Detroit » obtient la moyenne, et tout s’enchaîne assez mollement jusqu’au dénouement final. Encore une fois, le groupe sort un disque passable, capitalisant sur une certaine science du funk rock, de la coolitude, une attitude auto-parodique qui ne trompe plus grand-monde. Et ben, c’est pas fameux les gars !
RED HOT CHILI PEPPERS : Dark necessities