JAMES RIGHTON : The performer

J’ai une drôle de relation avec les Klaxons. J’ai adoré les deux premiers albums, et puis le groupe a pris un tournant que je n’ai pas compris ni partagé, donc. Alors le mail m’annonçant que l’un des membres s’échappait en solo m’a laissé perplexe : comment la prolongation de ce qui a été fait avant pourrait-il me plaire ? Alors pourquoi j’ai lancé l’écoute ? Comme ça, pour voir. Qu’est-ce que j’avais à perdre de toutes façons ? Pas grand-chose. Et quand la chanson-titre débute, je n’en reviens pas. Le titre n’a rien à voir avec les Klaxons. Très anglais, très pop, groovy, impeccable, on comprend vite pourquoi il s’est retrouvé propulsé emblème du disque. « Edie » se montre plus léger, « See the monster » est carrément plus aventureux, entre indie pop et légères influences psyché / prog. « Devil is loose »développe également, en parallèle d’une apparente simplicité et d’un groove certain, une étrangeté propre. Suit un court instrumental, et puis c’est reparti pour un titre pop plus classique (« Start »). Et puis arrive une pépite indie pop, « Are you with me ? ». Enfin, on termine par deux ballades, « Heavy heart » et « Lessons in dreamland, Pt.2 ». Alors bilan ? Compliqué. Parce que je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai trouvé ici. Parce que le contenu de « The performer » est loin d’être désagréable, mais pas transcendant non plus. Et pourtant, on y revient facilement, notamment grâce aux deux titres tubesques déjà cités. On va dire mitigé + donc !

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