OCTAVE NOIRE : Les airs digitaux

En 2020, « Monolithe », deuxième album du français Octave Noire, m’avait complètement enthousiasmé. Ça faisait donc un moment que j’avais noté celui-ci dans les potentielles futures chroniques. Avec toutefois la crainte d’y voir le style changer, évoluer vers quelque chose de plus chanson et moins précieusement arrangé. Et…c’est le cas ici, ça se sent dès l’introductif « Je valide ». Globalement, « Les airs digitaux » transpire le besoin de retrouver plus de plaisir et de légèreté que la dernière période n’en a fourni à la planète. Mais, c’est heureux, on retrouve aussi cette faculté à manier l’electro pop en lui conférant une dimension dantesque grâce à une production et des orchestrations précises et puissantes. Je ne peux pas dire que le côté chanson, qui me convient bien moins, s’efface devant ses éléments, ni que le côté groovey exacerbé de certains titres me plaise autant que les titres à la mélancolie plus prononcée. Pourtant, je l’avoue, certains titres comme « Tout est en kit », « Les airs digitaux », « Un rien nous dévaste », « Difficile à croire » et « 15 love » me rappellent pourquoi « Monolithe » avait été un gros coup de cœur. Alors j’essaie de me dire qu’avec le temps, Octave Noire reviendra à une expression plus tragique, à des sentiments plus noirs, ceux qui permettent à mon âme de vibrer à l’unisson avec la sienne. Reste que l’évolution du musicien suit une voie logique que de nombreux amateurs de pop électronique francophones suivront sans mal.

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