MOTHER ISLAND : Wet moon

Ils sont italiens, ils sont six, et ils aiment le rock psyché et le rock tout court. Avec ce deuxième album en poche, Mother Island persiste dans une voie qui ne l’amènera pas à la gloire. Ils s’en foutent, et c’est tant mieux. Du rockab’, de la soul, du psyché, du rock n’ roll, et beaucoup de coolitude, mettez le tout dans un shaker et vous obtenez un album à la force tranquille, mené par la voix chaude et féline d’Anita Formilan, chargé de groove et délicatement rétro. Hélas, si potentiel il y a, l’écoute de cet album s’avère bien plus compliquée que prévu. Parce que le combo a fait le choix de l’unité dans ses titres, qui se révèlent assez vite fatigants car interchangeables : la plupart se la jouent mid-tempo, avec des sonorités et une instrumentation très comparables. Avoir une personnalité, c’est bien, mais il faut tout de même prendre garde à ce qu’elle ne se transforme pas en recette, et c’est malheureusement ce qui se passe ici. Bien sûr, les fans des transalpins ne seront pas trop décontenancés puisque « Wet moon » ressemble beaucoup à « Cosmic pyre », le premier opus. Mais là où celui-ci comportait quelques titres un peu plus énergiques, ici on se contente de conserver un rythme chaloupé du début à la fin, et on perd l’auditeur. Dommage.

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Mother Island : On days like these

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