MEUTE : Taumel

Meute est allemand, et c’est une fanfare. Deux informations qui pourraient bien faire fuir une parties des lecteurs de cette critique. Oui, mais Meute ne s’exprime pas en allemand. Et Meute n’est pas une fanfare comme les autres. Ah bon ? Ben oui. Parce que Meute a décidé il y a quelques années de rendre hommage à sa façon à la musique électronique. En reprenant et adaptant des standards du genre. Original, non ? Ce qui l’est plus, c’est que vous seriez probablement incapables de déterminer la composition musicale de « Taumel » si je ne vous avais pas révélé le pot-au-roses. Pas de rythmiques pompières, de présence exagérée des cuivres, la maîtrise d’un répertoire exigeant et assez pointu (je vous mets ça en vrac : Deadmau5, Laurent Garnier, Disclosure, Flume, The Blaze…). Il n’en faut pas plus pour que la troupe s’attire rapidement l’attention et l’affection de quelques artistes repris, et ne se retrouve propulsé devant un public international. « Taumel » enchaîne donc les rythmiques volontaires et les grooves contagieux. Meute a laissé Philipp Andernach, son saxophoniste, pousser la chansonette sur « Places », ce qui crée une jolie respiration au sein d’un bon album certes, mais aux titres tout de même un peu trop longs pour moi. Ce qui le rapproche certes des titres electro club, c’est vrai. Un autre disque étonnant de la part de Meute !

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