A force d’écouter de la musique de tatoués, de gros durs, de rebelles, de savants fous et de dépressifs chroniques, mon pauvre petit cerveau (déjà bien endommagé au naturel diront certains) finit par développer une fragilité nécessitant des papouilles et mots doux qu’aujourd’hui je viens chercher sur ce septième album de Meiko. Il faut dire que la jolie brunette de Nashville s’y connaît pour proposer des titres pop folk simples et relaxants sur lesquels sa douce voix se pose comme un voile angélique. « Moving day » est donc un disque sensible et beau, un de ceux qui chassent les nuages et font oublier les soucis le temps d’une poignée de chansons pas forcément très originales mais aux qualités suffisantes pour nous faire passer un bon moment et laisser un (très) bon souvenir. Alors oui, c’est léger, oui, c’est léger aussi au niveau des paroles, oui, ça ne changera jamais la face de la musique, mais voilà, on s’en fout ; Meiko, c’est un baume, une bouffée de positivisme dans un monde de brutes, et c’est comme ça que ses fans l’aiment. A vous de voir si vous souhaitez en faire partie, pour la demi-heure de ce disque ou plus, ou pas du tout…
Meiko : I do