Dans le monde de la musique, il y a ceux qui recherchent l’originalité à tout prix, qui sont prêts à jeter des albums entiers aux oubliettes s’ils n’en sont pas satisfaits, qui poussent toujours plus loin les limites de leur univers personnel… Et il y a les autres. Et j’ai beau adorer l’electro-dark evil à souhait d’Hocico, je les classerai sans hésiter dans la deuxième catégorie. Leur formule est simple ; basses acides, gros beats, ambiances cauchemardesques et voix distortionnées. Tout ça depuis 23 ans. Autant vous dire que le combo en connaît un rayon, et sait à présent parfaitement doser ses effets. Après tout, s’il ne le savait pas, il n’existerait plus, non ? Oui, c’est évident ; il suffit d’écouter la chanson-titre pour s’en convaincre. De disque en disque, d’ailleurs, le groupe progresse en terme d’efficacité sans pour autant renier les ambiances flippantes qu’il affectionne tant. Grand bien nous fasse. « Ofensor » est un très bon disque dans un genre assez limité mélodiquement parlant mais possédant un impact indéniable rythmiquement parlant. Diaboliquement bon, il enchaîne les tubes pour dancefloor ensanglanté et s’inscrit comme l’une des plus grandes réussites des mexicains.
Hocico : Benvenido a la maldad