GUNSHIP : Unicorn

Formé en 2014, Gunship a eu le temps de se forger une solide réputation dans le domaine de la synthwave. J’avais eu l’occasion de chroniquer dans ces pages le premier album de la formation, qui m’avait plu mais que j’avais trouvé un peu trop léger. C’est sûr qu’à l’époque, en pleine explosion du genre, mes yeux s’étaient portés vers des artistes plus sombres et violentes dans les images comme les sonorités. Gunship est effectivement plus pop que nombre de ces collègues. Dès son premier album, les influences electro pop et les éléments plus dansants y étaient légion. Sur « Unicorn » comme sur les albums précédents, les featurings sont nombreux et prestigieux ; John Carpenter, Dave Lombardo (je vous avoue que si ça n’avait pas été écrit, je ne l’aurais pas cru), Health, Carpenter Brut, Gavin Rossdale, Tyler Bates et quelques autres. Quelques titres ici sont un peu plus musclés que dans mes souvenirs. Mais en tout cas, pas mal de titres sont percutants, à commencer par le premier « Monster in paradise » très bien fréquenté. Mais n’allez pas croire que ce sont les invités qui font la qualité des chansons ; « Taste like venom » n’attend pas pour prouver que ce n’est pas le cas. Je suis un peu moins emballé par « Empress of the damned » même si je le trouve bien construit et intéressant avec son solo de saxo. « Tech noir 2 » lui ressemble assez. « Doom dance » est un peu plus rock et percussif. « Blood for the blood god » est un de mes titres favoris ; la présence de Health lui confère un aspect cybernétique limite electro dark. Parmi les autres, je retiendrais « Lost shadow ». Bien sûr, les autres ne sont pas mauvais, mais tout de même pas à la hauteur. « Unicorn » est un bon disque. Même si son ambiance générale ne me correspond pas tout à fait, il parvient à tirer son épingle du jeu à plusieurs reprises, et n’aura pas à rougir de la concurrence synthwave pop.

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Paroles de l’album

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