DEADLIFE : God in the machine

Deadlife est un autre projet synthwave qui se nourrit de cyberpunk, d’electro, de new wave, de noirceur, de majesté, de grandiloquence. Un autre projet solo, avec pas mal d’éléments qu’on connaît déjà, vu qu’on les pratique depuis des années. Mais Deadlife n’est pas que ça. Ou du moins, il est plus que ça. Les quinze titres qu’il propose ici sont à la fois très pop et très sombres, portés par un souffle underground. Mais ce sont les influences eighties, un peu à la manière d’un Ninja Cyborg, qui retiennent le plus mon attention. Accompagnées d’une voix (féminine, masculine ou cyborg), elles font ressortir l’écriture pop du projet. Sans, elles renforcent le côté science-fiction vintage et huilent les rouages. Dans un cas comme dans l’autre, elles rehaussent les titres et les rendent plus accessibles, plus groovy. Bien sûr, on retrouve ici aussi des atmosphères sombres inspirés des films de genre, mais globalement moins que chez les collègues ; comme son artwork le suggère, « God in the machine » s’avère plus technoïde que synth. La différence peut paraître subtile de prime abord, mais il n’en est rien, et on s’en rend bien compte à l’écoute de ce disque. Est-ce que a suffira à en faire la porte d’entrée vers la synthwave ? Probablement pas, puisqu’il restera assez confidentiel, et que le genre est bien trop particulier pour bénéficier d’une médiatisation grand public. Mais l’Angleterre n’a pas à rougir de son rejeton, et ce menu bien copieux est suffisamment varié pour ne pas nous faire frôler l’indigestion.

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