
Je suis Citizen à la trace depuis 2015 et je constate depuis « Everybody is going to heaven » un glissement vers un style de plus en plus pop. « Calling the dogs » suit clairement la même voie. Si le combo décrit ce cinquième album comme le plus énervé depuis longtemps, je dois dire que je ne le vois pas du même oeil. Bien sûr, « Headtrip » est loin d’être désagréable avec son riff simple et direct et sa façon futée d’allier groove et rock indé. Mais il s’avère un peu trop gentil pour moi. « Can’t take it slow est un peu plus rock, ou alors je m’habitue. Même constat pour « Hyper trophy ». Bon, ça reste pas assez rugueux pour moi, mais ça passe quand même. Arrive ensuite le premier single « If you’re lonely ». Pas du tout celui que j’aurais choisi ; je m’ennuie un peu ici. « Lay low » voit le groupe effectivement appuyer bien plus le côté agressif. Et c’est mieux ! Espoir de courte durée : « Needs » repart dans l’autre sens. « Bad company » n’est pas la reprise que j’espérais, mais n’est pas mal non plus. Par la suite, on prend à peu près les mêmes et on recommence ; comme sur les précédentes œuvres du groupe, les titres ont une fâcheuse tendance à se ressembler un peu (trop). Oui, « Calling the dogs » est un bon disque. Mais pour moi, il a du mal à tenir la comparaison avec non pas même les disques précédents, mais avec ce que pourrait produire le groupe avec ses capacités. Bah, pas grave, j’y reviendrais quand même !