
La valeur n’attend pas le nombre des années ? Allez dire ça à Cardinal Black, qui a attendu une dizaine d’années avant de récolter le fruit de ses efforts et sortir son premier album « January came close ». Un disque qui a mis un peu de temps aussi à faire son chemin jusqu’ici, mais bien moins de temps à s’imposer comme une jolie découverte. Oui, je divulgâche un peu. Mais bon, les gars ont déjà tournée avec Myles Kennedy et les Struts, leur guitariste Chris Buck a déjà été élu meilleur nouveau guitariste dans plusieurs catégories, Slash des Guns est fan, alors on ne va pas se mentir ; ça n’arrive pas par hasard. Cardinal Black, c’est une sorte de renouveau du rock, avec une vieille recette dans laquelle a infusé pas mal de soul et de blues. Un style qui sonne très américain, qui peut rappeler le classic rock dans ce qu’il a de plus intemporel comme des choses plus « modernes » ; on pourrait évoquer Kaleo, Rag’n’Bone Man, ou certaines ambiances d’Hozier. « Rise up », « Where do you go ? », « Terra firma », « Ain’t my time » sont autant de preuves que le groupe valait bien une deuxième chance après son split il y a quelques années, et que ses membres ont eu raison de croire en leurs compositions déjà abouties à l’époque ! Bien sûr, certains titres restent un peu trop calmes pour moi, mais l’album est vraiment très agréable et on ne doute pas qu’une telle patience mérite d’être récompensée plus d’une fois : vivement le prochain donc !






