VERA SOLA : Peacemaker

Oui, bon, c’est pas trop fair-play, ça. N’ayant pas eu l’occasion de me pencher sur le premier album de l’américano-canadienne, je n’étais pas du tout préparé à « Peacemaker » quand il est arrivé. Ah merde, mais comment je décris un truc pareil moi ? ça sonne rétro, classieux, assez pop. Mais il y a aussi, parfois, des éléments franchement rock, et pas mal de folk music. La dame a fait des études de poésie, alors elle reste attachée à la musique des mots, à la diction, à une certaine théâtralité. Et puis, elle est fille d’acteurs, ça laisse forcément des traces ; son vrai nom est Danielle Aykroyd (son papa, c’est le Dan de Ghostbusters, oui). Faites un package avec tout ça, et vous aurez une vague idée de ce qui vous attend ici. On pourrait évoquer un mélange entre Karen Elson, Nancy Sinatra et Lana Del Rey, mais ce ne serait pas vraiment faire justice à Vera Sola, qui suit sa propre route, même si celle-ci est parfois parallèle. La voix de la dame, ni vraiment sombre ni vraiment mutine, joue les équilibristes entre le léger et le grave. « Peacemaker » est de ces disques qui rendent hommage à un savoir-faire ancien tout en s’appuyant sur des sonorités plus modernes, et donc pas forcément facile à appréhender pour un public plus habitué à ce type de formes. Pour ma part, même si je loue son élégance et sa vision toute personnelle, l’adhésion n’est que partielle, car si le côté mystérieux me séduit, la versatilité des émotions que la musique génère, son côté « entre deux » me met assez mal à l’aise. Et vous ?

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