
Une intro neo classique assez classieuse vient introduire de fort élégante façon ce deuxième opus de Vermocracy, groupe viennois formé en 2017. Le combo officie dans un death mélodique aux vocaux bien dark. Les riffs sont assez classiques, le style est très porté sur la guitare, mais Vermocracy n’abuse ni de technique ni de vélocité ; il fait ce qu’il faut, insuffle juste assez de groove et de violence, mais se montre mesuré dans tout ce qu’il fait. Un style qui doit beaucoup aux nineties, mais qui ne sonne pas non plus trop rétro. Et oui, je sais, ça a l’air un peu timoré, un peu trop ceci, pas assez cela… Mais ça n’empêche pas « Age of dysphoria » d’enchaîner les riffs obsédants. On peut penser à At The Gates, ou pourquoi pas un Amorphis première période, le côté folk en moins. Il est dommage tout de même que le dernier titre, « In darkness let me dwell », malgré quelques riffs mémorables, ne suive pas le même chemin tout du long et fasse un peu retomber la sauce en fin de parcours. Mais globalement, je suis assez satisfait de cet album. Le type de disque underground dont on attend pas grand-chose de prime abord et qui finalement apporte plus qu’il n’était sensé le faire. Bref, Vermocracy est en bonne voie, et s’il ne menace pas pour l’instant la suprématie des chefs de file, il pourrait dans le futur nous réserver des surprises !






