BELAKO : Plastic drama

Aujourd’hui, comme c’est à la mode, on nous sort le qualificatif « post punk » pour un peu tout et n’importe quoi. Tenez, ce quatrième album de Belako par exemple. Je veux bien avoir de l’imagination, être ouvert d’esprit, mais là, on se fout un peu de notre gueule. Belako fait du rock alternatif, ou à la limite du rock indé, point. Bon, ceci dit, il le fait vraiment très bien. Le quatuor nous sert un style assez punky, très énergique en tout cas, et aussi catchy. Et, ah oui, sur quelques titres, comme « All nerve », on sent l’influence post punk. Mais ça reste un facteur mineur, un chiffre après la virgule, à la marge de l’histoire de Belako. Si on devait comparer Belako à des choses plus connues, on pourrait convoquer le nom d’Elastica ; les deux formations partagent une énergie commune, une certaine science de la mélodie qui tape juste là où il faut, et une sorte de détachement qui n’en est pas vraiment ; une flamme indéfinissable habite leur musique. Bon, on est entre nous, on ne va pas se mentir ; tout n’est pas parfait ici-bas, et Belako ne bénéficie pas forcément de la magie des londoniens sur toutes ses créations. Mais une bonne partie de « Plastic drama », c’est déjà pas mal. « Tie me up », « The craft », « Sirène », « All nerve », « Marinela2017 » et « Profile anxiety », c’est une proportion très correcte, et plein de bonnes raisons pour vous arrêter quelques temps chez les basques !

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Paroles de l’album

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