Après avoir consulté Le grand livre de mes chroniques (bon, ok, l’historique du site), je me suis rendu compte que ma dernière chronique d’un Vanhelgd date de 2014 ; ça fait un bail. Vérification faite, j’ai loupé un disque il y a deux ans, et ça ne m’étonne pas trop. Il est donc temps de s’y remettre. Vanhelgd, donc, est un combo suédois officiant dans un dark / death metal rétro de très bonne facture. Le genre de musique dont les plus jeunes générations ne sont pas forcément fans : trop old school, pas assez evil, trop mid-tempo. Mais personnellement, côté musique, la crasse et la colère sourde ne m’ont jamais dérangé. « Deimos sanktuarium » va une fois de plus chercher ses influences dans la mythologie grecque… et dans le bon gros death doom anglais des nineties. Et ça c’est nouveau pour moi qui ais raté un épisode. A priori c’est un rapprochement déjà bien entamé sur le disque précédent, et accentué ici. Et autant le gros death rétro et rentre-dedans de « Relics of sulphur salvation » faisait parfaitement son office, autant ici je me sens parfois un peu volé. Parce que cet album n’est pas, loin s’en faut, aussi bon que celui précité. Les riffs y sont corrects, ok, mais ça n’est pas suffisant pour passer autre chose qu’un bon moment. Espérons que le groupe parvienne à se ressaisir pour le prochain opus !
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