TURIN BRAKES : Spacehopper


Si j’avais assez vite accroché à leur premier album « The optimist lp » qui allait puiser dans le folk rock mais y apportait un souffle pop et une ambiance douce-amère assez unique, j’ai malgré tout assez vite aussi lâché le groupe anglais. La faute à des œuvres suivantes qui jouaient un peu trop la redite et, en plus, laissaient un peu de côté la nostalgie pour quelque chose de plus direct et souriant. Bon, à ce niveau-là, on est pas mieux servi ici. En une demi-seconde, je reconnais le style du groupe, en particulier grâce aux voix conjuguées de Olly Knights et Gale Paridjanian, toujours aussi magiques. A vrai dire, « The message » aurait presque pu se trouver sur le premier album, comme souvent avec les titres du groupe. Pas étonnant non plus puisque le groupe, pour ce dixième album, a souhaité revenir là où tout avait commencé, en tout cas là où le premier album avait été enregistré. « Pays to be paranoid » est un peu plus grave et rock, et certainement une de mes pièces préférées de « Spacehopper ». On y arrive d’ailleurs, au morceau-titre, et il est un peu trop pop pour moi. Les allers-retours entre ces deux ambiances sont nombreux, et le folk pop un peu psyché des onze titres va forcément toucher les plus ouverts d’entre-vous. Pour ma part, j’avoue que si ce rappel des épisodes précédents est agréable, il y manque souvent un peu d’épaisseur, de profondeur, d’émotion. J’aime bien, mais pas assez pour que ça passe le pas d’une écoute occasionnelle. Je conserverai donc encore un souvenir ému du premier album du groupe.

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