COUSTEAUX : Stray gods

Les dernières nouvelles que j’avais de Cousteau, désormais CousteauX, faisaient mention d’un deuxième split. Pourquoi ? Comment ? A quelle heure on mange ? Pas eu le temps de répondre à ces questions, que revoilà le duo Liam Mc Kahey et Davey Ray Moor revenu aux affaires avec ce « Stray gods », de fait seulement son cinquième album depuis sa formation en 1999. Sans surprise, on retrouve ce mélange unique entre pop rock, jazz noir, folk et musique de film, entre Bowie et Tears For Fears pour la voix et la dramaturgie. On est donc toujours sur un style ample, un univers haut en couleurs, dont les mélodies coulent dans le pavillon comme une rivière de soie. Si on a adhéré aux œuvres précédentes de CousteauX, impossible de ne pas aimer celle-ci aussi, tant elle en reprend et réagence les mêmes éléments, avec toujours la même élégance et la même science de la composition. Bien sûr, on pourra émettre quelques réserves sur certains titres un peu trop sirupeux, mais c’est le cas sur l’ensemble des productions du groupe, alors on en a fait notre lot. Mais soyons fair-play ; le reste des titres, et particulièrement ceux de la trempe de « Cheap perfume », « When the bloom has left the rose » ou « Electrical sorms in Berlin », rattrapent largement le reste. Alors non, ce n’est pas avec ce retour inespéré que mon amour pour les anglais se tarira, et c’est tant mieux : CousteauX est un groupe assez unique, et difficilement remplaçable.

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