THE ZASTERS : Hunting season

Que doit-on attendre d’un disque présentant un léopard assoupi et mélomane sur sa pochette ? La réponse est aussi inattendue que l’expression graphique : le premier disque d’un trio mixte de rock alternatif brésilien qui nous arrive après trois ans de travail,d e la part du groupe, et une production qui a fait appel à Math Bishop (The Killers, Taylor Swift, Two Door Cinema Club…). Un peu plus de trois minutes, c’est ce qui suffit au groupe pour nous convaincre de son énergie sur une « Vegas » qui ouvre le disque avec panache avec un bon gros riff rock et des vocaux qui frôlent le punk. Un autre bon gros riff ouvre « Coffee rush », avant qu’une rythmique plus fusion vienne s’incruster. Il faut dire que le groupe a testé des tonnes d’idées avant d’arriver à la forme définitive des chansons qui se trouvent ici, et que, comme c’est souvent le cas avec un premier album, il a voulu inclure tout ce qui l’a bercé : rock, punk, pop, hip-hop, indie. Tout ça aboutit à créer un ensemble assez hétérogène, une sorte de compilation de ce qu’est capable de produire The Zasters. Est-ce que c’est ça qui m’a fait écouter le disque en plusieurs fois ? Probablement. Il s’en dégage ne drôle d’impression. Tous les titres pris un à un sont bons, mais on sent qu’il manque quelque chose, une unité, un liant qui donnerait un sens commun. En son absence, on se contente de picorer avec, tout de même, un certain plaisir, et de prendre le disque comme une preuve de la vivacité de la scène brésilienne.

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